La régulation du marché des télécommunications en Afrique une passerelle vers l'Etat de Droit?

12/07/2018

Depuis l'année 200, la diffusion des TIC en Afrique, connaît une accélération. Cette diffusion est certes inégale entre pays ou entre les villes et les campagnes[1]. Elle atteste cependant d'un dynamisme inédit. Selon une étude du cabinet Ernst&Young en date de l'année 2009, le marché africain des télécommunications enregistre depuis 2002 la croissance la plus rapide au monde. Le taux de croissance y est de 49,3% là où la France est à 7,5%, le Brésil à 28% et l'Asie à 27,4%. Quant au taux moyen de pénétration du mobile, il est à 37% et pourrait passer à 61% d'ici 2018 selon les conclusions de cette étude[2]. En d'autres termes l'Afrique représente un important gisement de clientèle pour les principaux opérateurs des télécoms. C'est ce dont atteste la rentabilité du marché africain des télécommunications en termes de chiffres d'affaires pour les opérateurs de la téléphonie mobile (cf Télécoms, vague de fusions-acquisitions, in Jeune Afrique Hors série N°26, 2011).

In "Des réseaux et des hommes", sous la direction de Jean-Michel Ledjou et Hanitra Randrianasolo-Rakotobe, Editions Gemdev-Karthala, 2013